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Rencontres égyptologiques de Nîmes 2019

« Les taureaux dans l’Egypte ancienne    kA par kA »

Samedi 19 janvier 19
Hôtel Atria
Voir le site : Egyptonîmes
Photos  et résumés de conférences
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Nimes-19-REN 14 – Détails-pratiques

“Le taureau au Prédynastique et le développement de l’iconographie royale »
par Stan Hendrickx – Faculté Hasselt, PXL Faculté Média, Arts & Design, Belgique
Dans plusieurs contributions publiées au fur des années, j’ai discuté l’importance sémantique des bovins et surtout du taureau sauvage
pendant le Prédynastique. Dans la présente communication, une synthèse de ces recherches sera présentée et les résultats intégrés dans le
développement de l’iconographie royale.
L’origine du symbolisme lié aux bovins remonte jusqu’au Naqada I, entre autres avec un emblème incorporant des cornes et des oreilles. Il
s’agit probablement du motif iconographique le plus fréquent jusqu’à la fin du Naqada II. Ses caractéristiques sont intégrées dans
l’emblème de Bat, particulièrement bien attesté pendant les premières dynasties. Mais aussi d’autres éléments comme les veines faciales et
la queue ont leur importance.
Le symbolisme autour du taureau culmine dans la personnification du roi comme taureau sauvage, par exemple sur la Palette de Narmer.
Le roi est non seulement lié au taureau de façon directe mais des symboles royaux, comme la couronne blanche et la fausse barbe, se
laissent aussi intégrer dans le discours sémantique avec pour but d’accorder le roi et le taureau.

 

 

« Taureau contre taureau »
par Bernard Mathieu – Université Paul Valery, Montpellier III

Le combat de taureaux est un motif iconographique bien connu de la décoration des tombes de l’Égypte ancienne, depuis l’Ancien Empire
jusqu’à la XVIIIe dynastie. On le rencontre encore sur des ostraca figurés de l’époque ramesside. Scène de la « vie quotidienne » ? Tableau
« symbolique » ? L’examen des documents et le recours aux textes permettent d’apporter quelques éléments de réponse. Derrière ce motif
transparaît en effet une forme d’affrontement idéologique.

 

« Quel taureau pour Apis ? »

par Didier Devauchelle – Université Lille 3

L’image d’un taureau courant à côté du Pharaon lors de certaines cérémonies apparaît dès l’aube de l’histoire de l’Égypte. Presque à la
même époque, les textes de la Pierre de Palerme citent à plusieurs reprises la course d’un taureau-hep (Apis) en relation avec des fêtes
royales. Le lien entre ces documents semble confirmé par la représentation de la course d’un taureau à côté d’un Pharaon ainsi légendée,
« La course d’Apis », sur deux blocs de la chapelle rouge de l’époque d’Hatchepsout.
Le nom d’Apis apparaît également, quoique rarement, dans les textes funéraires anciens : il est alors associé à l’idée de l’abondance. Jeune
taureau, il parcourt le territoire en compagnie du roi et lui assure ainsi la prospérité. Par le biais de cette image de jeunesse et de vigueur, il
est aussi identifié à l’idée de renouvellement. L’opinion communément admise selon laquelle Apis transmet son pouvoir procréateur au roi
ne trouve pas de fondement dans la documentation : il s’agit plutôt d’une extrapolation de ce qui ressort généralement de l’image du
taureau dans les mentalités anciennes.
Dans cette conférence, nous évoquerons la nature du taureau Apis, comment celle-ci de développe et se perpétue jusqu’aux époques

 

« Mnévis, le taureau sacré d’Héliopolis »
par Stéphanie Porcier – Université Paul Valery, Montpellier III

Bien moins célèbre que l’Apis de Memphis et pourtant connu depuis aussi longtemps, le taureau de la ville du dieu solaire Rê-Atoum,
centre religieux majeur de l’Égypte pharaonique, a relativement peu intéressé l’égyptologie. Ceci s’explique probablement par la rareté des
artéfacts le concernant car à la différence de l’Apis dont Auguste Mariette a retrouvé le Sérapéum en 1851, le Mnévisséum n’a pas été
découvert.
Cette conférence sera l’occasion de découvrir cet animal sacré dans différents domaines : son nom, son statut, sa morphologie, sa sélection
et son entourage bovin, mais également de ce que l’on sait de sa momification, de sa nécropole et des pratiques rituelles qui y avaient lieu.

 

 

 

« Seth et le taureau : double visage d’un animal symbole de puissance »
par Nadine Guilhou – Université Paul Valery, Montpellier III
Seth entretient avec le taureau des rapports ambivalents. Assimilé à l’animal de sacrifice, il est, en tant que « taureau rouge de HauteÉgypte », abattu et découpé. Mais sa « vigueur » fait de lui un défenseur de la barque solaire, fonction dans laquelle il peut apparaître sous
l’apparence d’un taureau, comme sur la stèle de Copenhague ÆIN 726, où il est qualifié de « Taureau d’Ombos ».
Enfin, dans le domaine stellaire, si sa patte avant, découpée, a été jetée dans le ciel du Nord pour y devenir une conste

 

 

 

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