Cours de civilisation 24-25

-L’Égypte est un pays traversé par le deuxième plus grand fleuve du monde, le Nil ; celui-ci le transforme en mer quatre mois par an, le bateau devenant le moyen de transport principal. Les voies navigables se sont donc développées très tôt, favorisant le commerce et autres types d’échanges à l’intérieur du pays de Kémet. Les techniques de construction fluviales ont évolué au fil du temps et les embarcations pharaoniques sont devenues dès l’Ancien Empire assez sophistiquées, la marine égyptienne possédant une flotte diversifiée.
Les Égyptiens ont étendu très tôt leur territoire économique au-delà de leurs frontières. Les marins ont alors navigué sur la mer ce qui a également favorisé l’expansion territoriale du pays. Ces activités maritimes devaient alors permettre de perfectionner les techniques de construction navale. Est-ce que ce fut le cas, faisant des Égyptiens des grands marins ?

La plupart des objets découverts dans la tombe de Toutânkhamon (KV 62) étaient en place et ont ne histoire passionnante à raconter.
Nous avons commencé à mener une enquête dans l’antichambre de cette tombe pour comprendre le rôle du mobilier funéraire déposé, et nous sommes arrivés devant l’entrée de la salle du sarcophage. Lors de ce 5e volet, nous nous arrêterons devant les statues dites « gardiennes » du tombeau du jeune roi, puis nous pénétrerons dans cette salle. Des objets divers ont été déposés sur le sol autour des chapelles. Quelle en est la raison ? Que nous apprennent ces artéfacts sur le parcours de Toutânkhamon dans sa tombe ?
Une fois cette énigme résolue, nous nous pencherons sur les chapelles les unes après les autres afin de connaître leur rôle et leur symbolique pour le défunt, puis, nous les ouvrirons et nous nous arrêterons sur certains objets déposés entre chacune d’entre elles afin de trouver leurs fonctions dans la vie quotidienne du défunt, fonction souvent réinterprétée dans le monde de l’au-delà. Rejoignez-nous pour écouter ce que les pièces du mobilier funéraire de Toutânkhamon ont à révéler !

Le dessin dans l’Égypte ancienne dévoile le talent des artisans égyptiens. Mais, doit-on parler d’artisans ou d’artistes ? Préalable à la réalisation de peintures, de bas-reliefs, d’architectures ou d’artéfacts, le dessin montre souvent le « premier jet » du dessinateur.
La réalisation des dessins était supervisée par le « scribe des contours » lorsqu’il s’agissait d’un cadre officiel, royal ou divin. Les plus fortunés pouvaient recourir à ses services. Découvrons le métier de ces dessinateurs et explorons les différents types de dessins réalisés durant 3500 ans.